Monday 16 April 2012

Sainte Victoire sans les cartons

Quelques mots rapides sur ma course hier :
Pour être honnête, je n'étais pas frais comme j'aime l’être avant une grande course. Mais dimanche matin quand j'ai mis mon petit sac à dos et les chaussures qui pèsent rien, je me suis senti relativement léger, par rapport à samedi lorsque j'avais passé la journée à transporter des cartons, meubles, électro-ménager, lits, cartons, cartons, cartons...
Sur le trail de Sainte-Victoire j'ai suivi mon plan, avec un départ tranquille avec le groupe de tête sans mettre la pression. Nous étions six, puis au bout de 10 km Julien (Navarro) a accéléré un peu et je l'ai laissé partir, - je ne voulais pas aller si vite si tôt, ni forcer l'allure d’une course qui allait durer cinq ou six heures. Du coup nous avons couru à trois avec Ludovic (Pommeret) et Patrice (Marmet). Juste avant le 27ème kilomètre nous avons rattrapé Julian - il courrait à 25 secondes devant nous, mais d'un coup on tourne à un virage sur la section de route qui mène au village de Puyloubier, et on ne le voit plus. Julien a complètement disparu de vue et je ne sais toujours pas ce qui s'est passé, sauf qu'il a tout de même terminé la course en ~ six heures et demie. A partir de ce moment là, j'étais donc en tête de course avec Ludo. C'était sympa de le connaitre un peu plus, de discuter et de ne pas être tout seul sur la montagne pendant toute la matinée. Sur la dernière montée nous menant sur la longue crête de Sainte-Victoire j’accélère un peu et laisse Ludo derrière pour ensuite courir le reste du chemin jusqu'à Rousset en solitaire.
J’ai trouvé le parcours très varié et assez exigeant au niveau des cuisses. Il offre pas beaucoup de repos avec juste une ou deux sections de gros chemin forestier et pas mal de petits sentiers qui tournent dans tous les sens. Il n'y a pas vraiment de grosse montée sur le parcours, comme au Ventoux, mais il n’arrête pas de monter et de descendre. J’ai surtout aimé découvrir la crête de la Sainte-Victoire, - pas facile de courir vite dessus, les rochers constituant un bon parcours d’obstacles. J'étais presque plus à l'aise sur les dix derniers kms que sur les dix premiers ce qui est bon signe pour les prochaines grosses courses, comme le trail de l’Ardéchois fin avril et surtout la Transvulcania en mai.


Résultats : ICI
Récap GPS / cardio / dénivélé : ICI

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