Sunday 28 June 2015

Mont Blanc 80km, or more like 90km...

Most of my blogs are in French, but since it's an international race, here goes for a very short write-up of my perspective of the Mt Blanc 80km, in English!..

You know you're doing something a bit silly when your alarm goes at 2:45am and you're asking yourself how much food you need for fifty miles of very hilly running...

So up the hill we went, a stream of headlamps up the Chamonix-style smooth ziggy-zaggy footpaths...

And it has to be said that the early start was well worth it for the view of the sun rising over Mt Blanc and the other mountains on the other side of the valley...

Onto the second climb and Alex Nichols and I break off the front. He's running super efficiently, as he does. And I'm feeling pretty good too...

Half way up the second climb my head goes really light and the legs suddenly feel rubbish. It was a bit of shock to feel so naff so early on. Lack of long mountain climbs in my recent running? or the altitude? I just hoped the phase would quickly pass...

The downhill wasn't much better, until I got low enough and back into thicker air. At this point I realised the race was going to be a hard-fought slog...

Several hours later and onto the last climb. Alex has long since disappeared off the front. I initially take 2nd position and feel confident. A gap grows behind me. But once again, near the top of the climb, my legs go very weak again. Suddenly the quads are cramping and even walking becomes tricky. I get re-overtaken by Frano Colle, moving much more effectively than me up the steep slope, with walking sticks...

The last descent I was counting down the meters. A thousand meters feels like nothing after ten and a half hours. Even with completely smashed legs it's quite possible to throw yourself downwards for half an hour, luckily...


Monday 8 June 2015

Trail des Maures

Comme je le dis souvent - comment découvrir un nouveau coin ? Vas-y et fais un trail!
Ce weekend c'était donc rendez-vous dans le Var, pour encore une classique du Challenge de Trails de Provence, Le Trail des Maures.


Partant de Collobrières, au programme 45km et environ 2500m de dénivelé, et le tout sous un soleil en mode four à pizza. Effectivement il faisait très chaud. Mais il ne faut pas oublier que je n'habite pas en Provence pour la fraîcheur ! Quand mes parents, actuellement en balade à vélo (comme toujours) sur les îles Hébrides (nord-ouest de l'écosse), m'envoient des messages comme quoi il fait à peine 10°C, je pense que je suis plutôt bien placé ici dans le sud.


On est parti à sept heures du matin, un petit tour du village, guidé à cheval, avant d'attaquer la première petite montée puis descente, sur des très jolis singles.


Et jusqu'à environ 10h ça allait très bien. Le soleil était encore bas et on bénéficiait de l'ombre de la végétation dense du massif. Et puis, vers 10h le four a été allumé. Heureusement il ne restait plus que 20km ! Honnêtement ils ont dû beaucoup plus souffrir ceux qui ont passé l'après-midi sur le parcours.


Le terrain était très rocheux, sauvage. J'avais des bonnes jambes donc je me suis lancé seul devant. En descendant de la deuxième colline sur une belle crête, passage très technique, j'entends pleins de mouvements autour de moi, et puis, "Groin-groin". "Hello les marcassins !",.. "Votre mère n'est pas dans le coin et énervée par hasard ?",.. "Non, vous êtes seuls ? C'est bien",.. "Et vous aussi ne vous pensez qu'à la bière fraîche à la châtaigne et à la piscine du gîte au village ?"..
C'est vrai que courir, se fatiguer, prendre des coups de chauds,.. ça peut avoir un drôle d'effet sur l'homme seul dans la forêt ! On peut même commencer à discuter avec les bêtes, n'est-ce pas ?! (pas toi ?, oh...)


Et oui, c'était à ces plongées si rafraîchissantes que je pensais pendant la dernière heure et demie de course :


J'ai eu un petit coup de chaud/fatigue dans l'avant dernière bosse, et je profite pour marcher avec les coureurs du 21km. En bas, un passage par une rivière, casquette à nouveau trempée d'eau froide (ça change tout), avant d'attaquer la dernière montée, et hop, de retour à Collobrières. Ça passe vite quand même 4h30 de trail. Surtout après les 92km du Tchimbé Raid ! Il faut toujours faire plus long et plus chaud, comme ça on relativise et les choses difficiles deviennent relativement faciles.. ..