In the light of the moon, four runners stood on a hill.
BUT - what sort of runners are they??!!..
The next day, the four runners head out for a run, each taking their own separate direction...
The trail runner heads out for a trail run.
The sky runner is off for a Sky run.
The wmra runner is off for some mountain* running. (* or not mountain running, depending on your personal opinion)
And the fell runner is off into the fells for a fell run.
Legal note: runners partaking in the above sports may differ from those depicted in the images.
Friday, 30 November 2012
Saturday, 24 November 2012
Mes stats 2012
Les gens, ils aiment courir, mais ce qu'ils aiment encore plus c'est les chiffres. Aller prendre l'air, faire une petite course derrière la maison, monter la petite butte en face, oui, c'est une chose agréable,.. mais si on pouvait avoir plein de détails sur ce mini-tour, ce serait beaucoup mieux non ? Et donc la raison pour laquelle Suunto et d'autres arrivent à vendre les montres de fou. Le plus une montre sort des chiffres, le mieux c'est. Et ne vous inquiétez pas, je ne suis pas parti dans un discours sarcastique ici, non, pas du tout. Je vous le confirme toute de suite, en divulguant, d'une façon très sérieuse, mes propres chiffres pour la période avril -> novembre 2012. Non, ce n'est pas une année complète, je le sais, mais je n'utilise ma montre "boite à statistiques" que depuis avril de cette année. Avant j'avais quelque chose de plus normal, un truc des années 90s...
Alors, commençons avec les compétitions de 2012, 17 au total. J'ai couru en compétition pendant 83 heures, sur 824 km, ce qui donne une vitesse moyenne de 9,9 km/h. Hum, vu comme ça, ce n'est pas très rapide... et à ce sujet, le plus impressionnant était le Volcano Trail en Guadeloupe. Une course où j'ai bouclé les deux tours du volcan sur une moyenne de 6,7 km/h. Ce n'est pas une vitesse de marche, je vous entends dire ? Err, oui, effectivement, pourtant, je n'avais pas l'impression que je glandouillais...
Regardons maintenant l'entrainement. On m'a pas mal posé la question de combien d'heures, de kilomètres, de dénivelé, de battements cardiaques, de gels, de glaces de récup ?... Donc, j'ai branché ma montre et elle m'a sorti tous les chiffres ci-dessous, qui sont - comme précisé auparavant - sur une base de huit mois seulement (avril - nov).
Alors, commençons avec les compétitions de 2012, 17 au total. J'ai couru en compétition pendant 83 heures, sur 824 km, ce qui donne une vitesse moyenne de 9,9 km/h. Hum, vu comme ça, ce n'est pas très rapide... et à ce sujet, le plus impressionnant était le Volcano Trail en Guadeloupe. Une course où j'ai bouclé les deux tours du volcan sur une moyenne de 6,7 km/h. Ce n'est pas une vitesse de marche, je vous entends dire ? Err, oui, effectivement, pourtant, je n'avais pas l'impression que je glandouillais...
Les courses 2012
Regardons maintenant l'entrainement. On m'a pas mal posé la question de combien d'heures, de kilomètres, de dénivelé, de battements cardiaques, de gels, de glaces de récup ?... Donc, j'ai branché ma montre et elle m'a sorti tous les chiffres ci-dessous, qui sont - comme précisé auparavant - sur une base de huit mois seulement (avril - nov).
Dénivelé en courant : 96000 m
(c'est-à-dire ~400 m/jour ou ~3000 m/semaine en moyenne)
Heures d'entrainement + courses : 220 h
(c'est-à-dire 68 min/jour en moyenne,
sans compter le vélo, streetstepper etc...)
~10-15 km de dénivelé par mois.
On voit une dégradation du début de l'année jusqu'à la fin,
mais en même temps il y avait + de montagnes au début et + de trails à la fin)
Passons à l'évolution de la distance des sorties au cours de l'année
Hong Kong (grosse bulle à la fin) est assez évident !
(la taille du cercle représente le dénivelé)
Et si vous ne vous êtes pas encore endormi...
- l'évolution de la vitesse des sorties au cours de l'année
encore, on repère facilement Hong Kong !
Distance vs durée des sorties
intéressant, la vitesse a l'air d'être assez stable !...
(le vélo figure sur la 2eme ligne qui monte plus raid)
Passons aux choses sérieuses :
- la température moyenne des entraînements !
intéressant, le pic des glaces était aussi vers juillet..
Monday, 19 November 2012
100km à Hong Kong, The TrailWalker
(Also in English HERE)
Donc voilà, c'est fait, une première sortie sur cent kilomètres. Une
première expérience dans le monde du vrai
long. C'est un monde à part, c'est sûr. Et il est possible que je ne
retourne pas dans ce monde du “grand ultra” avant au moins une bonne année...
mais ça, c'est une autre histoire...
le team, avant le départ
Le TrailWalker a été créé il y a trente ans, à l'origine il
servait comme parcours d'entrainement pour l'armée chinoise, mais plus
récemment il a été transformé en un grand évènement pour la charité
internationale Oxfam. Le parcours suit le fameux trail de MacLehose et le but pour la plupart des personnes qui s'alignaient
au départ samedi matin était de terminer en dessous des 48 heures, c'est à dire
deux jours et deux nuits de course. Normal dans l'ultra, apparemment !..
D'accord... D’un point de vue personnel, avec toutes ces longues courses, le
plus vite elles se terminent, le moins longtemps la douleur dure. Il ne faut pas
rendre une chose déjà très longue et douloureuse... encore plus longue et
douloureuse. Il faut donc essayer de terminer aussi vite que possible, sans
trop se “tuer” sur le chemin. Pas forcément une stratégie évidente à mettre en
place !
Le trail de MacLehose se situe seulement quelques kilomètres au
nord de Hong Kong. Ce qui m'avait vraiment impressionné lors de nos premiers
repérages était la nette limite entre le gris de la ville et le vert de la
forêt. Vue des collines qui dominent la ville, la barrière entre la zone
constructible et la zone non-constructible ne pourrait pas être plus évidente.
Les tours s'arrêtent et les arbres commencent. Il n'y a pas de zone tampon,
aucune transition entre les deux. Ici, soit tu construis grand et très très
haut, soit tu ne construis pas. Une petite maison avec jardin en banlieue ? Ça
n'existe simplement pas, désolé.
trail et ville
Nous courrions donc sur ce trail qui part de l'Est et va vers
l'Ouest, juste au nord de la ville. Un bruit de fond monotone - des milliers de
véhicules qui circulent en contrebas, et un panorama impressionnant des
constructions monstrueuses, souvent cachées par les arbres. Coté sud : de
l'acier, du verre, du béton. Coté nord : des énormes réservoirs et derrière la
mer. Certes Hong Kong ne compte pas de grands espaces verts intra-muros, comme
on a l'habitude de les trouver dans les cités européennes, mais en même temps
les habitants ont la chance d'avoir un accès très facile à ce grand espace naturel,
vide de construction. En l'espace de trente minutes, et pour le prix d'un bol
de riz, tu peux t'y échapper, et là tu seras tranquille, éloigné du trafique et
personne ne voudra te vendre une fausse Rolex tant que tu restes sur le trail.
il faut être détendu avant un ultra
Sur le sentier, la forêt est dense et les paysages sont variés,
mais le trail en lui-même est dur, très dur...non en terme de difficulté mais
en terme de qualité de surface. En fait il ne pourrait pas être plus dur. Sur
les 100km il y a quelques sections en terre, mais la grande majorité du trail
est construite de pierres, de gros blocs de rochers entassés en marches
uniformes, ou même des dalles de béton. La grande partie des premiers
kilomètres passe sur des aqueducs qui doivent alimenter les réservoirs d'eau fraîche en-dessous. Du béton, il y en avait beaucoup. Oui, tu es en nature, il
y a des arbres sur ta droite et sur ta gauche, des singes traversent le sentier
de temps en temps (ils espèrent te voler ton gel bio à la banane, qu'il vaut
d'ailleurs mieux cacher de leur vue), mais après, la nature s'arrête. Tu as
qu'à regarder tes pieds - ce trail est 100% man-made.
silence dans le parc
Donc parlons de la course. Et bien...c'était dur. C'est la fin de
la saison et personne n’était très “frais”. J'étais venu à Hong Kong pour faire
partie d’une équipe qui est, “sur le papier”, de très haut niveau. Un team
comprenant des meilleurs coureurs de longue-distance en France. Je ne vais pas
lister les palmarès, les noms suffisent : Francois D'Haene, Julien Chorier,
Michel Lanne. Ils sont tous très rapides et très très costauds. Une équipe de
rêve pour ce genre d’évènement Mais, en même temps, il est mi-novembre, nous
sommes tous un peu fatigués de nos longues saisons respectives. Avec tous les
kilomètres horizontaux et les mètres verticaux que nous avions déjà dans les
jambes, cette course allait toujours être un challenge de survie. Il fallait survivre.
La gestion de l'équipe, l'encouragement entre coéquipiers et une bonne
assistance étaient l'ordre du jour. Des cordes ont été utilisées régulièrement pour
se tracter les uns les autres pendant les moments de faiblesse et nous avons
tous dû batailler jusqu'à la ligne d'arrivée. L'équipe Népalaise (Colombia)
ainsi que Team Salomon Hong Kong ont mis la pression dès le départ en imposant
une allure impressionnante. Les premiers dix kilomètres étaient bouclés en 44
minutes. Nous avons dû vraiment travailler ensemble et se battre jusqu'à la fin
pour franchir la ligne d’arrivée avant eux. Nous avons réussi, mais cela n’a vraiment
pas été facile !
section de jungle
Une dernière petite surprise nous a temporairement fait oublier
l'état de nos jambes. A cinq kilomètres de l'arrivée, on aperçoit un serpent.
Il est sur la droite du sentier et nous devions passer à gauche, le piégeant
entre la terre qui monte et nos petites jambes. C'est exactement ce qu'il ne
faut pas faire - piéger un serpent qui peut tuer un tigre, le mettre en positon
de danger. Il ne faut juste pas le faire. Néanmoins nous n'avions pas trop le
temps de réfléchir aux options et nous avons foncé sur la gauche comme s'il
s'agissait d'un petit animal tout mignon. Pour la petite histoire, il y avait
aussi un lac sur la gauche, un peu en dessous du niveau du sentier. Nous avons
longé ce lac pendant trois quarts d'heure, mais en discutant ensuite, Julien
nous a avoué ne pas avoir été conscient du tout de la présence d'un lac ! Je
pense que ça montre clairement l'état dans lequel nous étions !
Pour revenir au
serpent, Ford (Salomon Singapour) et Hai (Salomon Hong Kong), qui nous
montraient le chemin sur les 15 derniers kms de la course, ont eu la sagesse de
ne pas nous dire que le serpent en question était un cobra avant que nous le
dépassions...
Après l’épisode du serpent, nous montons une dernière bosse, bien
sûr plus grande que sur le profil du parcours, et puis une dernière descente
d'un ou deux kms sur la route. Et comment on était tous content de mettre une
fin à ce périple ! Au final on a mis un peu plus de onze heures. Je ne sais pas
ce que tu en penses, mais pour moi onze heures - ça fait long quand même.
Presque aussi long que le vol Paris - Hong Kong d'ailleurs. On se félicite, on
s'assoie, on se douche, puis on mange...on mange...on mange... Après tout,
c'est la vie d'un ultra runner - il faut courir et manger, courir et manger,
c'est simple.
c'est bien d'être arrivé
Toutes les infos / statistiques sur la distance, profile, cœur etc.. sont dispo ici sur Movescount.
Je voudrais finir par remercier tous ceux et celles qui ont rendu
notre séjour si agréable et la semaine aussi intéressante. Un grand bravo à
Oxfam et à toute l'équipe qui organise cet évènement incroyable tous les ans.
Je ne vais pas l'oublier, c'est sûr. Le retour en Provence est un choc. Le
retour au calme (je ne parle pas des enfants là) - j'ai hâte !..
Saturday, 17 November 2012
Hong Kong 100km TrailWalker
(aussi en français ICI)
Yesterday, at 9am, I made my first venture into the realm of 100km racing. It's a crazy place, and I've got a feeling I might not be returning into that domain for another year or so... but that's another story...
The TrailWalker, created thirty years ago, originally as an army training exercise, since transformed into a massive charity event in aid of Oxfam, covers the 100km route of the MacLehose trail. The aim is to cover the distance inside 48 hours. But I reckon that as with all these long races, the faster you get them over and done with, the better - don't draw out and turn a very long thing into a even longer very long thing...
The trail is just a few kilometres north of Hong Kong and what's impressive is the marked difference between the grey city and the green forest. Viewed from the hills above, it couldn't be clearer. The skyscrapers stop and the trees commence. There's no in-between. Not a house or even a small building in sight. If you're going to build here - you have to build big and tall.
So we run along this trail just north of the city, with a background buzz of traffic and a wide vista of concrete, steel and glass monstrosities to the south. Reservoirs and sea inlets dominate to the north. Hong Kong residents may not be blessed with the wide open grassy spaces that we find in most European cities, but it has to be said that they are lucky to have such an easily accessible escape option. In the space if a thirty minute taxi ride, which incidentally will set you back the price of a coffee and muffin, you're out in the green, tree-covered zone, and you won't see much in the way of houses and buildings until you return to the built-up madness to the south after your run.
Out on the paths, the forest is dense and the scenery varied, but the trail itself is hard under foot. Very hard. In fact, it couldn't be much harder. There are a few sections of earth and rock, but the vast majority of the trail is either lined with big blocks of rock or simply concreted. Many of the early kilometres are run on top of the concrete aqueducts feeding the fresh-water reservoirs to quench the thirst of the millions of residents below. Yes, you are in nature, there are trees to the left and the right of he path, monkeys cross the trail at times (in the hope that you'll have a few spare banana-flavoured energy gels - it's best not to show them that you really do), but that's where the nature ends. This trail is man-made, big time.
The race then. Well, it was tough. It's the end of the season and we weren't fresh. I came over here to Hong Kong with what is, on paper, an incredible team made up of some of the very best long-distance runners in France, or even the world in fact. The likes of Julien Chorier, a world-beater over a hundred milers (eg Mount Fuji race earlier this year, not to mention past victories in Réunion etc etc.), this year's UTMB winner, François d'Haene and Michel Lanne who having only taken up running two years ago, has already proven his capabilities on the world stage, at races like the Andorra ultra and Kima earlier this year. A solid team on paper, for sure. But it's mid November, and we are bit tired from our respective seasons. With all the miles and vertical meters of racing and training we had in our legs before even lining up at the start, it was always going to be a bit of a survival exercise, rather than a peak of form flat-out race. Internal team management, encouragement and assistance were the order of the day. Elasticated tow ropes were employed regularly and the fight to the very end was tough, for all of us. With the Nepalese team and a local Hong Kong Salomon team laying down the pressure from the gun, we had our work cut out to break the tape before them. We did, but it was darn hard!
After a close encounter with a Cobra (our Chinese friends thankfully told us how dangerous the snake was after), we crawled up the final climb and dropped down the to finish in just over eleven hours. I don't know what you think, but in my books, that's a very long time to run for. We were exhausted. Mitch had been cramping since the fifty km mark and Julien's left calf muscle had caved in after only fifteen kilometres. Needless to say, we were pretty happy to sit down and eat, and eat, and eat...
A big thank you to the all that have made our stay a pleasant one and hats off to Oxfam and the team that put this incredible event on every year and organise it with such slickness. It's been a week to remember. What a shock it will be to return to the peace and quiet of Provence tomorrow... I can't wait...
Yesterday, at 9am, I made my first venture into the realm of 100km racing. It's a crazy place, and I've got a feeling I might not be returning into that domain for another year or so... but that's another story...
The TrailWalker, created thirty years ago, originally as an army training exercise, since transformed into a massive charity event in aid of Oxfam, covers the 100km route of the MacLehose trail. The aim is to cover the distance inside 48 hours. But I reckon that as with all these long races, the faster you get them over and done with, the better - don't draw out and turn a very long thing into a even longer very long thing...
The trail is just a few kilometres north of Hong Kong and what's impressive is the marked difference between the grey city and the green forest. Viewed from the hills above, it couldn't be clearer. The skyscrapers stop and the trees commence. There's no in-between. Not a house or even a small building in sight. If you're going to build here - you have to build big and tall.
Out on the paths, the forest is dense and the scenery varied, but the trail itself is hard under foot. Very hard. In fact, it couldn't be much harder. There are a few sections of earth and rock, but the vast majority of the trail is either lined with big blocks of rock or simply concreted. Many of the early kilometres are run on top of the concrete aqueducts feeding the fresh-water reservoirs to quench the thirst of the millions of residents below. Yes, you are in nature, there are trees to the left and the right of he path, monkeys cross the trail at times (in the hope that you'll have a few spare banana-flavoured energy gels - it's best not to show them that you really do), but that's where the nature ends. This trail is man-made, big time.
The race then. Well, it was tough. It's the end of the season and we weren't fresh. I came over here to Hong Kong with what is, on paper, an incredible team made up of some of the very best long-distance runners in France, or even the world in fact. The likes of Julien Chorier, a world-beater over a hundred milers (eg Mount Fuji race earlier this year, not to mention past victories in Réunion etc etc.), this year's UTMB winner, François d'Haene and Michel Lanne who having only taken up running two years ago, has already proven his capabilities on the world stage, at races like the Andorra ultra and Kima earlier this year. A solid team on paper, for sure. But it's mid November, and we are bit tired from our respective seasons. With all the miles and vertical meters of racing and training we had in our legs before even lining up at the start, it was always going to be a bit of a survival exercise, rather than a peak of form flat-out race. Internal team management, encouragement and assistance were the order of the day. Elasticated tow ropes were employed regularly and the fight to the very end was tough, for all of us. With the Nepalese team and a local Hong Kong Salomon team laying down the pressure from the gun, we had our work cut out to break the tape before them. We did, but it was darn hard!
After a close encounter with a Cobra (our Chinese friends thankfully told us how dangerous the snake was after), we crawled up the final climb and dropped down the to finish in just over eleven hours. I don't know what you think, but in my books, that's a very long time to run for. We were exhausted. Mitch had been cramping since the fifty km mark and Julien's left calf muscle had caved in after only fifteen kilometres. Needless to say, we were pretty happy to sit down and eat, and eat, and eat...
A big thank you to the all that have made our stay a pleasant one and hats off to Oxfam and the team that put this incredible event on every year and organise it with such slickness. It's been a week to remember. What a shock it will be to return to the peace and quiet of Provence tomorrow... I can't wait...
Thursday, 8 November 2012
Une GROSSE montagne... 4 idées de parcours...
On me demande souvent de décrire les différents types de la course à pied en montagne. Voilà ma réponse à cette question.
Une GROSSE montagne. Quatre idées DIFFERENTES.
Sky Running
WMRA "Mountain" Running
Trail Running
Fell Running
one BIG mountain... many running disciplines...
(Version française ICI)
I am often asked about the differences between the various branches of off-road running. Well, here’s my answer to that question.
I am often asked about the differences between the various branches of off-road running. Well, here’s my answer to that question.
One BIG mountain - Four DIFFERENT ideas
Sky Running
WMRA "Mountain" Running
Trail Running
Fell Running
Saturday, 3 November 2012
knockin' about in the Vaucluse
A glimpse into a typical weekend run with local running buddy Guilaume Le Normand.
Quelques images d'une sortie typique, effectuée avec Guillaume ce samedi matin.
a short vid
une petite vidéo
the route on Movescount here
le parcours sur Movescount ici
Quelques images d'une sortie typique, effectuée avec Guillaume ce samedi matin.
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