Monday 29 October 2018

Templiers

LES TEMPLIERS
La course en 6 étapes :

1. Le départ
Le ciel est noir mais les frontales de 2500 coureurs,
la fumé rouge et la musique forte crée une certaine ambiance !

2. La nuit
Les 24 premiers kilomètres vont vite.
Les frontales zigzaguent le long d'une piste forestière.
On ne croise pas grand monde par là.

3. L'aube
Dans la montée après Peyreleau le ciel noir est percé par des éclats d'orange.
Les falaises, les blocs et les tours de rocher sont dessinés par de la nouvelle lumière,
non-seulement de la frontale, mais aussi du début du jour.
C'est un moment magique.
Quel bonheur d'évoluer sur les sentiers à ce moment là.
Les jambes sont encore bonnes et le paysage est merveilleux.

4. Le dernier tiers
Au bout d'un certain temps de course le corps s'épuise.
Idéalement ça arrive juste avant l'arrivée,
mais plus typiquement c'est quelque part dans la deuxième moitié du parcours.
Vers le soixantième kilomètre ma cuisse droite, qui se plaignait toute la matinée,
a fini par bloquer. Le muscle était dur, raide et il ne m'était plus possible d'avancer à la même allure.
Il n'y a plus que deux heures à parcourir,
mais on sait que ce sera les deux heures les plus dures.

5. La montée au pylône
Les trois dernières montées sont les plus raides.
C'est un moment de souffrance pour beaucoup.
Les coureurs ralentissent.
Je n'avais plus les jambes fraîches comme avant,
mais j'ai constaté que les autres n'étaient pas mieux !
On continue comme on peut, l'arrivée approche.

6. L'arrivée
La dernière descente n'est pas du goût de tout le monde.
Elle est raide, boueuse, jamais facile.
Je l'aime bien !
On sent presque l'aligot et les saucisses cuire dans la tente d'arrivée.
Cette arche en bois marque la fin d'une belle matinée de "trail".
Je termine 4ème, doublant plusieurs concurrents dans les 7 derniers kilomètres.
Le passage entre 60 et 70km avait été dur. J'étais un peu déçu et irrité d'avoir eu la cuisse coincée, plus que d'habitude, mais ce moment de déception est finalement compensé par une bonne fin de course, passant de 9ème à 4ème en peu de temps. Il faut jamais rien lâcher à la fin ! Mais c'est plus facile à dire qu'à faire parfois !



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